Du 6 Novembre 2024 au 6 Juin 2025

Cher Cinéma – Jean-Claude Gallotta (création)
Danse & Cirque


  • en tournée
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Cher Cinéma – Jean-Claude Gallotta (création)

Après avoir voisiné avec le récit mythologique (Ulysse, Pénélope ), Jean Claude Gallotta se penche aujourd’hui sur des figures plus proches, plus réelles, celles qui ont fait et font le cinéma, elles aussi bientôt (ou déjà), mythiques ? et qui ont joué un rôle important dans la construction de son cheminement artistique.

 

Le chorégraphe n’aura eu finalement qu’une école : le cinéma. La danse, la musique, la littérature, il a su s’en approcher grâce au cinéma. Il y a tout appris, la vie, et ses ressorts ; les gens, et ce qui les anime ; le corps, et ce qui le régit ; la pensée, et ce qui la colporte ; la beauté, et tout ce qu’elle guérit. Cher Cinéma se propose de retrouver quelques moments de rencontres avec des cinéastes, de se souvenir de la relation que le chorégraphe a établie avec eux, parfois éphémère mais toujours fertile, ouverte sur des projets réalisés ou seulement rêvés, fondée sur le simple désir « de faire quelque chose ensemble ». Les phrases, ou même simplement les mots, qu’il a échangés avec eux, il les cultive encore. Et c’est avec ce matériau mémoriel, sans doute assez inconsciemment, qu’il chorégraphie.

De cette complicité danse/cinéma sont nées très naturellement des apprivoisements, des emboitements, des synergies entre les deux arts. Quand le cinéma est entré dans la danse de Gallotta, il l’a fait sous différentes formes : avec des portraits filmés dans 99 duos , avec des hommages, à Vittorio de Sica dans Trois Générations , ou à David Lean dans les Chroniques chorégraphiques où les images de cinéma sont devenues des séquences à part entière ; avec Rei Dom et l’Amour en deux, où le chorégraphe s’est fait lui même cinéaste ; avec enfin les Carnets de voyage où il s’est changé en caméraman.

Bien sûr, à son tour, sa danse a infiltré le cinéma. Quelques cinéastes ont fait « oeuvre sur l’oeuvre » : Claude Mouriéras avec Un chant presqu’éteint et Montalvo et l’enfant , ou Raul Ruiz avec Mammame ; d’autres ont distillé dans leurs films un peu de l’esprit gallottien par diverses citations ou collaborations : Anne Marie Mieville dans Lou n’a pas dit non, Jean Luc Godard dans Nouvelle Vague , Bertrand Blier dans les Côtelettes…, ou encore Nadège Trébal dans Douze mille.

Cher cinéma est alors une évocation. Une remembrance. Avec des corps, des mots, des mouvements, des lumières, peut être des images fondues dans le noir. Un peu à la manière de ces fresques antiques qui s’effacent trop vite au contact de l’air (Roma de Fellini), Cher Cinéma est une danse qui connait sa propre fugitivité. Dans les plis de sa mémoire, le grave et l’ironique se liguent sur la scène pour résister aux assauts du présent. Où il se change, si possible et sans faillir, en un bel aujourd’hui.

 

 

> les 6 et 7 novembre 2024 > les 6 et 7 novembre 2024, Théâtre de Caen – CRÉATION

> le 20 novembre 2024 > le 20 novembre 2024, Maison de laculture de Bourges, Scène Nationale Bourges

> les 11 et 12 décembre 2024 > les 11 et 12 décembre 2024, TAP Théâtre Auditorium de Poitiers

> le 17 décembre 2024 > le 17 décembre 2024, Théâtre de l’Olivier, Scène conventionnée d’intérêt national Art en territoire Istres

> les 18 et 19 décembre 2024 > les 18 et 19 décembre 2024, Châteauvallon Liberté, Scène Nationale Toulon

>> du 19 au 21 mars 2025 >> du 19 au 21 mars 2025, Le CENTQUATRE Paris

>> les 6 et 7 mai 2025 >> les 6 et 7 mai 2025, Anthéa, Antipolis Théâtre Antibes

>> du 3 au 6 juin 2025 >> du 3 au 6 juin 2025, MC2: Grenoble

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