Du 23 Avril au 24 Avril 2025

ORCHESTRE DE PARIS / JUKKA-PEKKA SARASTE
Musiques


  • Philharmonie de Paris - Grande salle Pierre Boulez
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ORCHESTRE DE PARIS / JUKKA-PEKKA SARASTE

PRÉSENTATION

Au drame brahmsien, tout en expression d’une nature mystérieuse et sauvage, répond l’une des pages les plus optimistes de Sibelius. Entre les deux : ces derniers chants qui ne sont pas seulement ceux de Strauss, mais un « adieu » au chant romantique. 

Bien qu’elle ne soit sous-tendue par aucun argument narratif, l’Ouverture tragique de Brahms, comme la Ballade « Edward », en impose par son climat nordique et légendaire, évoquant le cheminement d’un individu solitaire dans un paysage farouche. On est ici au bout du monde, comme on est, dans les Quatre Derniers Lieder de Strauss, au bout de la vie : sur des textes de Hesse et d’Eichendorff, cette œuvre testamentaire vient clore, en plein vingtième siècle, tout le romantisme musical. La mort y est omniprésente, mais escortée d’une telle densité orchestrale, d’une telle somptuosité vocale qu’elle en devient aussi sensuelle que sereine. Exigeant de la chanteuse des prodiges de soutien, ces quatre pièces portent l’art du lied, au-delà du raffinement, jusqu’à la pure extase.

En contrepoint, la Symphonie n° 5 de Sibelius, composée en pleine Révolution russe, se démarque par un optimisme héroïque : ce ses trois mouvements, c’est le dernier qui, grâce à la majesté des cuivres, fait sonner, tel un chant de triomphe, un ample choral conclusif.

 

PROGRAMME

Johannes Brahms
Ouverture tragique
Richard Strauss
Quatre Derniers Lieder
ENTRACTE
Jean Sibelius
Symphonie n° 5

DISTRIBUTION

Orchestre de Paris
Jukka-Pekka Saraste , direction
Elsa Dreisig , soprano
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