Alors, pour tenter de donner un sens à cette mort, le mari parle. Dans une adresse au public, tantôt plaidoirie, tantôt rêve éveillé, il dit la vie, leur rencontre, leurs défaites. Un récit qui laisse affleurer les contradictions, l’incompréhension et les tentatives de justifications, mais surtout le besoin d’amour d’un homme brisé.

Avec la complicité du musicien Thibault Perriard, qui fait son des objets les plus insolites, et de celle, muette et hypersensible, de Jeanne Candel, Lionel González occupe la scène comme une âme errante dans un sous-sol décati. Avec une présence au plateau proche de la performance, il raconte la fragilité de cette vie à deux qui a conduit au suicide, dans un théâtre qui cherche à révéler ce que le texte laisse en suspens : les non-dits, l’invisible et l’évanescent.

DISTRIBUTION

Avec Jeanne Candel, Lionel González
Et avec Thibault Perriard (musicien).

D’après La Douce. Un récit fantastique extrait du Journal d’un écrivain de Fedor Dostoïevski
Direction artistique : Lionel González
Conception : Jeanne Candel, Lionel González, Thibault Perriard
Scénographie : Lisa Navarro
Lumière : Fabrice Ollivier
Costumes : Elisabeth Cerqueira
Collaboration artistique : Chloé Giraud
Adaptation scénographique et réalisation décor : Lionel González, Benoît Laurent
Régie générale : Benoît Laurent

Production : Le Balagan’ retrouvé, Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis
Soutien : Ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France, Ville de Paris

Avec l’aide de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium.

Remerciements : Marion Bois, Pierre Devérines