Avec « KaiserRequiem », Omer Meir Wellber défie les conventions en entrelaçant l’opéra de chambre d’Ullmann, arraché à la terreur nazie, avec le chef-d’œuvre intemporel de Mozart, le Requiem composé lui-même dans un face à face avec la mort en 1791.

Lorsque l’Empereur d’Atlantis, Overall, décrète la guerre de tous contre tous, la Mort décide de se mettre en grève. Dans un acte de démagogie populiste, l’Empereur revendique le mérite d’avoir apporté l’immortalité. Puis voyant que, sans la Mort, le pays sombre dans le chaos, il est contraint de reconnaître sa défaite.

Confronté directement à la persécution et à l’extermination par les nazis, Viktor Ullmann composa L’Empereur d’Atlantis dans le camp de concentration de Terezin en 1943/1944 : une allégorie déchirante critiquant le bellicisme et les structures de pouvoir totalitaires. Oscillant entre les genres de l’opéra contemporain, du mystère médiéval et de la danse macabre, L’Empereur d’Atlantis présente un univers sonore théâtral unique.

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