Composé durant la dernière partie de la vie de Haendel, l’oratorio Solomon est l’un des plus aboutis, cumulant un équilibre quasi idéal entre airs et chœurs, une invention mélodique exceptionnelle qui nous vaut des numéros lyriques inoubliables comme les personnages qu’ils dessinent avec splendeur, et une consistance admirable des pièces chorales. D’un écheveau d’histoires autour de Solomon et la Reine de Saba, Haendel tire des paysages musicaux fortement contrastés, et obtient un chef-d’œuvre.

Paul McCreesh se dédie depuis quatre décennies à donner à Haendel une évidence quasi scénique : c’est pour Versailles qu’il remonte Solomon, après l’y avoir déjà joué avec succès en 2010, certain d’emporter à nouveau les auditeurs dans une fresque puissante, chatoyante et d’une brûlante émotion.

Oratorio en trois actes sur un livret anonyme, créé à Londres en 1749.

Spectacle en anglais surtitré en français.

Première partie : 2h

Entracte

Deuxième partie : 55 minutes